Quelques pistes d’optimisation de la maintenance bâtimentaire
Clarification des besoins du client
Nous avons rencontré, dans de nombreux contrats de maintenance dits multitechnique, une certaine confusion entre la maintenance technique à proprement parler et les services aux occupants.
La maintenance technique correspond à la réalisation de tâches planifiées. Elle nécessite l’intervention d’un technicien qualifié. Une obligation de résultats est généralement associée à ce type de prestation.
Les services aux occupants correspondent à des interventions diverses de faible technicité répondant à des demandes non prévisibles des occupants. Ils nécessitent l’intervention d’un agent polyvalent ou factotum. Une obligation de moyens est généralement associée à ce type de prestation.
Il arrive en effet, qu’à travers une demande de moyens imposée dans les contrats de maintenance sous forme de permanence sur site, des prestations de services aux occupants soient confiées à des techniciens de maintenance sans que cela soit clairement identifié.
La clarification des besoins entre ces deux types de prestations permet pourtant de réels gains.
Optimisation économique
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– un agent polyvalent coûte environ 30% moins cher qu’un technicien de maintenance
Optimisation du niveau de service
– un opérateur qui peut se concentrer sur les tâches pour lesquelles il est qualifié donne le meilleur de lui-même
Optimisation du process
Les déplacements
Pour réduire les déplacements inutiles sur un site, il faut comprendre comment les interventions de maintenance sont organisées. Elles sont le plus souvent définies à l’aide d’un logiciel de GMAO. Or ces outils associent de façon automatique un équipement ou une famille d’équipement à une gamme de maintenance.
Une préparation accrue des interventions associant un local à une gamme consolidée résultant de la fusion des gammes de chaque équipement présent dans cette zone permet d’effectuer toutes les interventions en même temps et de ne pas avoir à y revenir.
Le reporting
Cette optimisation réduirait incidemment le nombre des bons d’intervention à éditer dans la GMAO et donc le travail de reporting confié aux opérateurs. Ces tâches ont constitué ces dernières années pour les techniciens de maintenance une part croissance de leur charge ce qui a pu réduire d’autant leur disponibilité sur le terrain où ils sont le plus utile.